La Fondation Farid Belkahia est heureuse de vous présenter, dans le cadre de ses expositions consacrées à la promotion de la photographie contemporaine, le travail d’Aassmaa Akhannouch, qui vit et travaille entre Casablanca et le sud-ouest de la France.

Aassmaa Akhannouch est une photographe dont le parcours est riche et atypique. Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur en France et un MBA aux États-Unis, elle entame une carrière professionnelle dans le marketing durant quinze ans, avant de se prendre de passion pour la photographie.

Elle suit une formation à la Photo Academy à Casablanca en 2013, puis une expérience formatrice à l’atelier photographique de L’Œil de l’esprit à Paris, et décide en 2016 de se donner tout entière à la photographie.

Elle réalise des séries photographiques tirant vers le brun et rehaussées à l’aquarelle, ou elle invoque des souvenirs de son enfance et raconte des histoires qu’elle nous restitue sous forme d’impression évanescente et d’atmosphère évocatrice.

Aassmaa Akhannouch nous fait voyager entre passé et présent par le biais d’une esthétique photographique qui s’accommode parfaitement au propos, tout en précisant que « mon travail photographique se déploie autour de l’exploration du souvenir. À travers mes images, et une attention particulière au tirage, je raconte des histoires, des fragments de mémoire ouverts aux associations et émotions du spectateur. Au-delà de l’intention de documenter le passé, je tente plutôt de révéler des émotions qui demeurent en moi. Du passé, j’essaie d’extraire une empreinte intime, lyrique et intemporelle ».

Seront présentées dans le cadre de cette exposition la série : « La maison qui m’habite » du 27 novembre 2021 au 27 janvier 2022.

Ces images sur le Maroc, d’où émanent une poésie particulière et une narration silencieuse sublimées par le procédé cyanotype et ses délicates nuances de brun du virage, ont valu à Aassmaa Akhannouch de remporter le prestigieux prix HSBC pour la photographie en 2021.

La rétrospective des œuvres de Farid Belkahia qui est présentée actuellement au musée national d’Art moderne au Centre Pompidou, à Paris, fait la part belle à son œuvre graphique. Car chez Farid Belkahia, la pratique du dessin est une passion au quotidien et sa production graphique est importante, tant numériquement que par l’éclairage qu’il permet de poser sur son œuvre et sa vie.

Les nombreux dessins accumulés par l’artiste sont comme une réserve de formes et d’idées à réemployer dans ses futures œuvres, mais aussi comme un désir qui s’explore à travers une multitude de procédés.

Belkahia, ayant envie de partager cette passion avec le plus grand nombre, a eu recours à l’estampe qui lui permet d’imprimer un nombre d’exemplaires limités, des œuvres de manière identique ou rehaussées à la main.

C’est cette production d’estampes que la fondation F.B. met en lumière aujourd’hui, en réunissant un ensemble exceptionnel d’estampes qu’elle présente au public sous le titre « Estampes de Farid Belkahia ».

On y découvre des estampes obtenues par différents procédés de reproduction tels que la gravure, la lithographie et la sérigraphie, mais également des monotypes ou encore des procédés numériques apparus récemment.

Ces estampes délicates sont liées à l’intime, au ressenti ou poétique, mais aussi ces livres d’artistes allient texte et image, et des portfolios sont souvent conçus en collaboration avec les amis poètes de Farid Belkahia.

Une exposition qui révèle une des facettes de l’œuvre graphique de Farid Belkahia peu connue et qui est pourtant si féconde et si poétique.

Considéré comme l’un des principaux fondateurs de la modernité artistique marocaine et plus largement arabe, Farid Belkahia (1934-2014) fait l’objet d’une rétrospective au Centre Pompidou
qui permettra à de nombreux visiteurs de découvrir son oeuvre.

L’exposition retrace les grandes séquences de l’oeuvre de Farid Belkahia, de Prague et la période expressionniste aux oeuvres en peau et la poétique des signes, en passant par L’École de Casablanca et le choix du cuivre. Elle rassemble près de 140 oeuvres — peintures, dessins, sculptures, peaux et cuivres.

C’est dans le cadre d’un partenariat avec le Mathaf, Arab Museum of Modern Art et d’une étroite collaboration avec La Fondation Farid Belkahia de Marrakech que cette exposition voit le jour.

Exposition Farid Belkahia, pour une autre modernité prévue initialement du 10 février au 21 juin 2021 au Centre Pompidou reportée pour raison sanitaire.

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Farid Belkahia (1934-2014) is considered to be one of the main founders of artistic modernity in Morocco, and more generally in the Arab world, and is the subject of a Centre Pompidou retrospective which will enable many visitors to discover his work.

The exhibition traces the main sequences in the work of Farid Belkahia, from Prague and the Expressionist period to works on animal hides and the poetry of signs, including the Casablanca School and the choice of copper. It brings together nearly 140 works — paintings, drawings, sculptures, hides and coppers

This exhibition has been developed in the framework of a partnership with the Arab Museum of Modern Art in Doha, and close collaboration with the Farid Belkahia Foundation in Marrakesh.
The exhibition Farid Belkahia, for a new modernity planned from February 10 to June 21, 2021 at the Center Pompidou postponed for sanitary reasons.